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La théorie de l’action
Qu’est-ce que le « learning by doing » ? C’est littéralement l’apprentissage par l’action. L’idée de faire son savoir pour acquérir un savoir-faire.
Le brevet en revient au psychologue américain John Dewey qui a étudié le premier l’importance de l’appropriation des connaissances par l’expérimentation. De ses recherches, il ressort que l’information ne devient réellement apprentissage que par la pratique. Autrement dit : « c’est en forgeant qu’on devient forgeron » (la sagesse populaire mérite bien son nom !).
Ainsi, si l’on se réfère à la pyramide d’Edgar Dale, on constate que plus l’apprentissage devient concret plus il est mémorisé. Un apprenant « acteur » retiendrait 5 fois plus qu’un apprenant « spectateur ».
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MétaKwark et métavers
MétaKwark est un métavers éducatif.
Ok : « éducatif » c’est clair, mais qu’est-ce qu’un « métavers » ?
Il s’agit d’un univers virtuel qui relie les utilisateurs en les ancrant dans une réalité commune où ils peuvent agir, à travers leurs propres avatars, selon les biais et les usages du monde physique.
Inspiré d’un roman SF de Stephenson, le « métavers » incarne pour Mark Zuckerberg ni plus ni moins que l’avenir d’Internet ; le « web 3.0 ».
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Les référentiels de compétences sont-ils dépassés ?
Soft skills, mad skills, référentiels compétences, etc. Depuis 2008 (accords de Deauville entre le Medef et les syndicats), on envisage la valeur professionnelle d’un individu au travers d’une grille de compétences censée mettre en lumière son potentiel. Le collaborateur est-il créatif ? Bon communiquant ? Fait-il preuve d’initiatives ?...
Dans la réalité, ces compétences individuelles ont leurs limites. En effet, une entreprise c’est d’abord un collectif de travail, comme une équipe sportive. Or, on sait bien qu’une équipe n’est pas seulement une somme d’individualités, si performantes soient-elles, mais un groupe uni par une expérience commune. Il ne suffit pas d’aligner Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Kylian M’Bappé pour que le score s’envole. Encore faut-il leur apprendre à jouer et interagir ensemble pour créer un contexte dans lequel leurs compétences individuelles puissent s’exprimer.
En d’autres termes, si un individu s’avère compétent dans un contexte et un mode relationnel donné, les mêmes qualités peuvent aussi bien être inhibées par un autre environnement social…
Lire la suite : Et si la pairagogie était plus importante que les compétences ?
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Un data-hub, c’est quoi ? C’est une plateforme numérique qui centralise des données. Ici, dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle.
Lire la suite : Plateforme Agora : le data-hub de la formation
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Un arbre généalogique de plus en plus complexe
La vie professionnelle durerait-elle seulement vingt ans que le monde de l’entreprise ne se soucierait pas de gérer la cohabitation intergénérationnelle ; travailler à la coexistence pacifique et productive d’éléments qui n’ont souvent rien en commun. Les générations se succéderaient, parlant chacune son langage et suivant ses propres aspirations.
Mais, quand l’époque est au rallongement de la durée de cotisation, quand dans une même équipe l’amplitude des âges dépasse parfois quarante ans, il importe de désamorcer le conflit des générations pour mettre à profit tous les savoir-faire : éviter la ségrégation des âges et les malentendus qui, sans cela, naîtraient inévitablement entre des individus aux référentiels si différents.
Différents, d’abord, parce qu’un homme qui a grandi sous la quatrième république, dans la France coloniale, qui écoutait la TSF, a connu la séparation du globe en deux blocs archi militarisés, et se rappelle comme d’hier l’assassinat de Kennedy, n’a pas grand-chose à voir avec un homme qui a grandi à l’ère de la mondialisation, dans une France métissée, est connecté H24 sur les réseaux sociaux, n’a pas fait son service militaire, et pour qui l’Histoire commence avec le 11 septembre 2001.
Différents, aussi, car le rapport au savoir et à l’autorité n’est pas le même, conditionné depuis l’enfance par la relation toujours nouvelle à l’institution scolaire. Une relation passée en moins de soixante ans d’une obéissance aveugle, appuyée sur le rayonnement social de l’enseignant et la crainte des sévices corporels, à une contestation du système, basée sur les statistiques du chômage et l’inutilité d’un savoir encyclopédique à l’heure où l’encyclopédie est accessible en trois clics.
A chaque génération sa philosophie, et sa devise. Les vétérans (nés avant 1945) : « je travaille donc j’aurai ». Les babyboomers (1945-1960), portés par l’enthousiasme de mai 68 : « je serai, que je travaille ou non ». La génération X (1961-1980), croyant à une nouvelle donne grâce aux nouvelles technologies : « je travaille, je dirigerai ». La génération Millenials ou Y (1981-2000), portée à la débrouillardise par l’utilisation quotidienne d’Internet : « je me distinguerai et on me remarquera ». La génération digital natives ou Z (nés après 2000), enfants de la Crise : « je travaille parce que je suis obligé, mais je serai chômeur ».