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- Écrit par : Pierre CANTONNET
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Le principe de l’apprentissage par essai/erreur est de permettre à un apprenant de monter progressivement en compétences après qu’un certain nombre de marches ratées lui eût permis d’identifier toutes les difficultés de l’ascension.
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- Écrit par : Pierre CANTONNET
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Lorsque l’on est formateur, il y a deux manières de comprendre la phrase de l’Irlandais George Bernard Shaw, en apparence lapidaire : « Celui qui peut, agit. Celui qui ne peut pas, enseigne ».
La première consiste à se regarder soi-même comme un enseignant « qui ne peut pas ». Un incompétent sorti du terrain pour être d’une certaine façon placardisé sur une estrade. Quelqu’un qui serait réduit au « faites ce que je dis et pas ce que je fais » par une incapacité viscérale à incarner son discours.
La seconde interprétation possible consiste à considérer qu’une action de formation est réellement une action et que le formateur, qui mène cette action, appartient donc au nombre de ceux qui « peuvent ».
Cette alternative interprétative, au-delà de la piqûre éventuelle faite à votre amour-propre, recouvre une question fondamentale sur le plan pédagogique : celle de votre positionnement en tant que formateur. Êtes-vous un sachant qui enseigne ou bien un homme/une femme d’action ?
Entrons si vous le voulez bien dans le détail de cette distinction.
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L’apprentissage basé sur l’enquête, en anglais « inquiry-based learning » (IBL), trouve son origine dans l’affirmation du psychologue et philosophe John Dewey en 1910 selon laquelle le processus d’enquête (ou raisonnement par questionnement) est central à l’expérience humaine. Ce processus, qui présente une certaine parenté avec le questionnement socratique, met effectivement en branle de nombreux mécanismes intellectuels : diagnostic et formulation du problème, investigation logique, recherche d’information et construction collective d’une réponse adaptée et argumentée.
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Selon France travail (ex Pôle emploi), 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore. Dans le même temps, les compétences techniques sont rendues de plus en plus rapidement obsolètes par les fréquentes innovations technologiques. De ce double constat, on conclut généralement à l’importance de miser sur l’IA pour proposer rapidement des contenus renouvelés et personnalisés qui soient à la fois souples et facilement accessibles.
Pourtant, ce recours systématique à l’Intelligence Artificielle, outre qu’il ne satisfait pas forcément tous les profils de bénéficiaires, présente un impact écologique incontestable (effet de serre, forte consommation d’eau et d’électricité pour le fonctionnement des serveurs, etc.).
La formation professionnelle est donc placée en face d’un choix crucial. En effet, dans un contexte où elle occupe dans l’économie un rôle de plus en plus central, pour adapter les compétences des actifs aux exigences toujours nouvelles du marché, elle porte une responsabilité environnementale particulièrement grande.
La formation peut-elle continuer à assumer sa mission en limitant son empreinte carbone ?
Petit tour d’horizon.
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Le brainstorming ou « remue-méninges » est depuis 80 ans l’outil privilégié de la créativité collective. Formulé pour la première fois par le publicitaire américain Alex Osborn, développé ensuite par le théoricien du management Charles Hutchinson Clark, il compte aujourd’hui de nombreuses variantes (brainstorming digital, brainwriting, brainwalking, brain-netting, etc.) destinées à s’adapter aux contraintes des nouvelles organisations.
Lire la suite : Utiliser le brainstorming en formation professionnelle